Mon nom est Laura Eyoum Jong, je suis née d’un père camerounais et d’une mère franco-camerounaise. J’ai grandi au Cameroun, plus précisément à Douala. A 17 ans je m’envole vers Montréal pour poursuivre mes études universitaires en Biochimie et Médecine Moléculaire, puis je poursuis avec une maitrise en Neurobiologie. Aujourd’hui je travaille en industrie pharmaceutique. Je me passionne pour la science mais surtout pour la littérature. J’aime lire et écrire, découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures, et passer du temps près des miens. Et depuis Novembre 2022 je suis maman d’une petite fille de 8 mois et qui comble ma vie.

  • Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Mon nom est Laura Eyoum Jong, je suis d’origine franco-camerounaise et l’année de mes 30 ans (2022) je suis devenue mère. Ceci a définitivement changé ma vie, je pense comme beaucoup d’autres mamans. À part mon rôle de mère, je peux me définir comme une scientifique et une littéraire, qui aime profiter des petites choses simples de la vie.

  • Quel est votre rapport à la féminité en tant que femme, maman ou épouse ?

Quand je suis devenue mère en 2022, mon rapport à la féminité a changé et à la vie de femme en général. J’ai réalisé à quel point la société exerce une pression sur les femmes. Et en même temps nous ne sommes pas indulgentes envers nous-même non plus. Nous devons être des mères exemplaires, des fées du logis, des travailleuses acharnées… Mais voilà, nous ne pouvons pas tout être à la fois. Ou peut-être que si, mais nous ne pouvons pas être complète dans tout. Il faut se rappeler que le plus important ce n’est pas d’être parfaite et faire ce que la société, la famille ou les amis attendent de nous, le plus important c’est d’être soi. Et c’est comme ça que nous exprimerons notre pleine féminité. Chacune de nous a ses défauts, ses challenges, ses problèmes mais aussi et surtout son authenticité. Il y a une phrase qu’une amie m’a dit*e* un jour et qui est devenu ma phrase de prédilection : « même la plus belle femme du monde, ne peut donner que ce qu’elle a ».

  • Pourquoi faire un podcast sur la santé des femmes au niveau de la santé sexuelle et reproductive ?

Le podcast porte plus généralement sur la parentalité, partant du stade de projet ou désir jusqu’à l’éducation d’un enfant ou de plusieurs enfants. Il est très important de comprendre que devenir parent ne commence pas et ne s’arrête pas à l’accouchement. C’est un travail continue sur lequel nous avons des aprioris, des idées reçues, des principes ou des théories. Ce podcast est créé pour donner l’espace à celles et ceux qui le souhaite*nt* de partager leur*s *expériences et déconstruire ces idées reçues (bien que certaines soient vraies). Ce sont des témoignages que j’aurais aimé entendre moi avant de devenir mère car c’est un chemin qui n’est pas linéaire. Aussi, ce podcast servira je l’espère à déculpabiliser certaines femmes et à leur prouver qu’elles ne sont pas seules sur cette voie. Les difficultés encourues sont souvent les mêmes.

Enfin, j’ai donc voulu faire ce podcast afin de libérer la parole des femmes, et des hommes aussi dans certains cas, et leur donner un « safe space », un espace où toutes et tous se sentiront libres d’expression et d’émotions.

  • Quel profil de femme recherchez vous pour votre podcast ?

Je recherche tout type de profil. C’est-à-dire allant des femmes qui ont connu des problèmes de fertilité aux femmes qui ont eu un ou plusieurs enfants. Ce que je recherche surtout c’est un partage, une parole, un témoignage sur un vécu. Chaque histoire est unique et pourtant nous partageons parfois le même parcours ou les mêmes émotions.

  • Ou comment se dérouleront les rencontres ?

Les rencontres se dérouleront soit à l’espace Fibromelle grâce à Vivre 100 Fibromes, soit chez l’invité. Ce seront des rencontres de 45 minutes à 1 heure où l’invité discutera avec moi et nous donnera son témoignage sur un sujet donné.

  • Sur quelle plateforme pouvons-nous écouter l’émission ?

Vous pourrez écouter le podcast sur Spotify pour l’instant, je l’espère bientôt sur Apple Music et peut être Youtube par la suite.

  • Avez-vous un dernier mot ?

Je voudrais juste rappeler aux femmes que le podcast encore une fois s’adressent à tout le monde, il n’y a pas de « bonne histoire » ou « bon témoignage », nous sommes tous des parents « en théorie », chaque vécu reste unique et c’est ce qui fait toute sa beauté. On apprend aussi sur soi en partageant avec les autres, alors n’ayez pas peur de venir faire votre témoignage, n’ayez pas honte de votre histoire et n’hésitez pas à écouter le vécu des autres.